réviser soi-même sa survie

(Sur mon bateau j'ai une survie révisée par un pro mais pour le loisir j'en ai une autre dans mon salon que je souhaite réviser moi-même)
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Bonjour, la pièce-jointe illustre l'état d'avancement de mes recherches.
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Qui peut apporter ses connaissances sur le sujet s'il vous plait ? En particulier sur la façon dont la bouteille de gaz est vérifiée ? Merci d'avance pour votre aide.
Très bon weekend à tous.

L'équipage
12 mai 2018
12 mai 2018

La pièce jointe ne passe pas alors j'en partage son contenu ici.
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1. Le Sac de mise sous vide. Vérification de son étanchéité. Ne doit pas fuir.
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2. Le Bout de 10m de déclenchement. On vérifie qu’il est bien attaché à la tête d’allumage de la bouteille à air comprimé. Ce bout est remplacé.
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3. La Bouteille d’air comprimé. Est de la taille d’un petit extincteur. La bouteille ne doit pas montrer de signe de corrosion, d’oxydation, ou d’usure. La bouteille possède sa propre date limite, différente et indépendante de la date limite du radeau de survie. La bouteille est détachée pour être envoyée en test hydrostatique pour être certifiée 5 ans supplémentaires (sous la législation US). Identique à l’Essai de pression hydrostatique des bouteilles de plongée : mise en pression à l’eau au moyen d’une pompe hydraulique.
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4. Le radeau. Les tissus sont étirés pendant 30 minutes. On inspecte les traces d’usures et les déchirures éventuelles. Chaque couture est inspectée.On inspecte scrupuleusement tout ce qui peut servir de prise lors de l’embarquement dans la survie : les rampes, les poignées extérieures, la ligne de vie extérieure. On inspecte les arceaux qui servent à soutenir la tente. S’ils sont manuels, on vérifie que l’on peut correctement les mettre en place. S’ils sont automatique, on vérifiera pendant le gonflage qu’ils montent bien tout seul. On gonfle le radeau, on vérifie sa bonne tenue pendant une heure.
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5. On vérifie qu’il y a bien un courteau attaché à un bout pour couper et se libérer du bateau principal une fois tous à bord de la survie.
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6. Le Sac de survie de survie : en nylon. Contenu traditionnel. Feux, compresses, rustines, …. Dont on surveille les dates limites. On privilégie les bouteilles d’eau en plastique “incassable” aux canettes. La nourriture toute prête style “US army” est aussi à privilégier.
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7. Autres accessoires : la plupart des annexes sont aussi équipées d’une mini bouée accrochée à un bout au cas où quelqu’un tomberait à l’eau. Certaines ont de mini pagaies mais il faut garder en tête que tenter de pagailler avec des ballastes remplis d’eau est très compliqué.
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8. Le ré-emballage. Le réemballage se fait à l’aide de bandes à déchirement (bursting strips). Le but de ces bandes à déchirement est uniquement de tenir le radeau dans un état comprimé le temps de le ranger dans une feuille qui deviendra la poche sous vide. Une fois le radeau enroulé dans la feuille de mise sous vide, on fragilise les bandes en accédant avec un ciseau et en faisant des incisions. De manière à faciliter l’explosion de l’ensemble en situation de déclenchement.
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9. Finition. La feuille de mise sous vide est thermo-collée un peu comme le pâté chez le charcutier. Un tuyau est infiltré à la fin pour aspirer le plus d’air restant possible. Puis l’ensemble est replacé dans le boîtier. Les sangles de transport du boîtier sont changées.

12 mai 2018

tu auras beau tout faire comme il faut ça ne sera certainement pas légal à moins d'être diplômé ou agréé par la marque! Tu ne crois quand même pas que les rapaces de service laisseraient passer ça !

12 mai 2018

j'ai un bateau francisé équipé d'une survie révisée par un pro facture à l'appui. :cheri:
Non, cette question c'est simplement pour m'occuper le weekend dans mon salon avec une deuxième survie parce que je m'ennuie.
:heu:
Je pense pouvoir tout faire sauf vérifier que la tête de la bouteille claquera bien sans la claquer.

26 mai 2018

Le truc intéressant c'est que le gars se trouve rapidement bloqué par la recharge de gaz, qui est un mélange c02/n2 et qu'il n'a trouvé personne en mesure de recharger sa bonbonne avec ce mélange

27 mai 2018

Excelent. À voir si ses 60 granmes de N2 sont vraiment important. Le CO2 àne pas remplacer pa une bouteille de plongée qui contient de l'O2, surement, pour ne pas apporter d combusible au cas où le navire est en feu.

27 mai 2018

Il faut aussi un local en surpression, pour éviter la pollution de l'air ambiant lors du travail.
Je pense aussi avoir lu quelque part qu'il faut prendre en compte la pression atmosphérique de l'endroit.
L'azote et le CO2 ce doit être pour avoir un "air" sec.

En fait il faudrait avoir les caractéristiques précises du plastique employé, même si j'imagine que la certification ISO du machin doit être tirée par les cheveux, voir sa survie se gonfler car on l'a fait soi-même et le plastique s'émietter dans le même temps ça doit foutre le cafard...

27 mai 2018

Pour avoir plusieurs fois assisté la révision de ma survie, je suis certain que le local n'était pas en surpression.
Le personnel non plus, d'ailleurs.

27 mai 2018

Pacha, de quel plastique parles tu? Et comment doivent être le N2 et le CO2?

27 mai 2018

Celui de la survie.

Les proportions de mélange je ne sais pas

27 mai 2018

Pour le fun, déclenchement d'une survie de 43 ans !!

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

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